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Bordeaux s'écrit au fil des jours
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6 mai 2009

Interview express by Philomène

Elles sont devenues bordelaises !

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Gwenaëlle, 32 ans, architecte. Habite Bordeaux depuis 5 ans

Où habitais-tu avant d’arriver à Bordeaux ?
A la capitale, comme tout un tas de néo-bordelais !
Pourquoi es-tu venue à Bordeaux ?
Mon copain de l’époque et moi avions décidé de quitter Paris pour trouver une meilleure qualité de vie et tenter une petite aventure. Nous hésitions entre Bordeaux et Toulouse. Nous avons tiré à pile ou face et c’est tombé sur Toulouse alors, en toute logique, nous nous sommes dit qu’il fallait venir à Bordeaux ! Finalement, notre histoire n’a pas duré mais je suis restée ici avec grand plaisir.
Est-ce facile de s’intégrer dans cette ville ?
Je sais que les Bordelais ont très mauvaise réputation de ce point de vue là mais, pour moi, ça a été relativement simple dès que j’ai trouvé du boulot (au bout de 7 longs mois tout de même…). J’ai vraiment été très bien accueillie par mes collègues et certains sont devenus de très bons amis. Ceci étant dit, il est vrai qu’une grande partie de mes amis d’ici sont plutôt des néo-bordelais !
Qu’est-ce que tu aimes à Bordeaux ?
Mes voisins ! Et faire le marché aux Capus et la brocante à Saint Michel, flâner chez Mollat, aller à l’Utopia, pouvoir dégoter une place de concert au dernier moment, tout faire à pied, en vélo ou en tram’, embrasser un garçon les pieds dans le miroir d’eau (essayez, c’est super !) et bien évidemment aller faire du surf à Lacanau ou manger des huîtres au Cap Ferret.
Qu’est-ce que tu n’aimes pas ?
Je trouve que Bordeaux n’est pas assez ambitieuse, que la ville n’est pas assez tournée vers le futur. Bordeaux est nettement moins dynamique que Toulouse, Nantes ou Lille. Je trouve aussi qu’il n’y a pas assez de logements sociaux alors qu’il y a par exemple énormément de mères célibataires à Bordeaux. Quant à la politique culturelle… je la trouve vraiment insuffisante.
Ton adresse préférée ?
Pour aller dîner avec des copines, la terrasse du Bar Cave de la Monnaie, rue Camille Sauvageau. On y mange les mêmes produits qu’à la Tupina.
Pour acheter du vin, le caviste le plus sympa du monde aux Caves Saint Genès, rue Costedoat.
Pour le fromage, La ronde des fromages au marché des Capucins évidemment.
Pour acheter des fleurs, le petit papi barbu qui vend des bouquets à des prix défiant toute concurrence depuis son camion blanc sur la place Saint Michel le dimanche matin.

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Estelle, 41 ans, professeur des écoles. Habite Bordeaux depuis 4 ans
Où habitais-tu avant d’arriver à Bordeaux ?
A Madrid
Pourquoi es-tu venue à Bordeaux ?
Mon mari a eu une opportunité professionnelle à Bordeaux… qui n’a pas tout de suite marché d’ailleurs. Mais nous avions envie de rester, alors nous nous sommes accrochés et nous avons fini par trouver du travail tous les deux.
Est-ce facile de s’intégrer dans cette ville ?
J’ai trouvé cette ville plutôt accueillante mais je crois que nous avons aussi eu de la chance avec nos premières rencontres…
Qu’est-ce que tu aimes à Bordeaux ?
Le fleuve qui change tout le temps, l’homogénéité de l’architecture et sa beauté, le ciel bleu chargé de nuages blancs, surtout quand il se reflète dans le miroir d’eau. Circuler à vélo. Et puis les quais, les mascarons sur les façades, les cannelés d’Antoine, la sculpture qui domine la colonne des girondins, les nombreuses places avec leurs petits cafés terrasses, le Jardin Public et ses arbres centenaires, les Capus et son ambiance, le mélange de population du quartier St Michel. Le fait que je sens et que je respire dans cette ville….
Qu’est-ce que tu n’aimes pas ?
Quand il pleut ! La place Picard et ses accros de la bouteille, le Colbert mais il n’est plus là (ouf !), le bâtiment de la caisse d’épargne à Mériadeck, l’architecture du quartier Mériadeck en général, le cours de l’Intendance trop austère et minéral, les Boulevards encombrés le matin et le soir, les travaux de la gare qui n’en finissent pas, l’obélisque de la Victoire, les gars qui urinent dans la rue (j’en vois souvent).
Ton adresse préférée ?
Le café du théâtre au pied du Tnba : on y mange très bien et le cadre est top pour un dîner en amoureux.




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