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Bordeaux s'écrit au fil des jours

Bordeaux s'écrit au fil des jours
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17 juillet 2009

Les bons plans beauté de mes copines

1 mois sans nouvelles... il était temps de s'y remettre. Pour une reprise en beauté, j'ai, une fois encore mis mes copines à contribution en leur demandant leurs bons plans beauté et produits chouchous...
Comme certaines sont en vacances, je rajouterai certainement de nouveaux produits dans les semaines avenir.
gel_yeux_clarins

LE VISAGE

Le Gel Contour des Yeux, Anti-Poches, Anti-Cernes de Clarins (28€env.) Appliqué le matin directement après le reveil, il rafraîchit, dégonfle vraiment les yeux et estompe les cernes... et en plus, on a besoin d'en mettre très peu ! (Britta)

Eclat minute, embellisseur lèvres de Clarins

clarins_referenceJe ne porte pas souvent de rouge à lèvres car j'ai souvent les lèvres gercées, et je trouve que ça fait trop sophistiqué sur moi. J'ai découvert ce gloss embellisseur l'année dernière et je ne le quitte plus. Il fait les lèvres douces, légèrement teintées et délicieusement parfumées ! (Rosa)

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Démaquillant doux pour les yeux Inédit (6€)

J'adore la gamme Inédit, qui est une marque bordelaise, pour ses packagings sobres et élégants, ses produits naturels (sans paraben) et ses prix tout doux (entre 5 et 10€ !). Je me démaquille tous les soirs les yeux avec des produits spécifiques, mais certains ont tendance à piquer ou à couler. Celui-ci est tout doux et très efficace. (Rosa)

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Les crèmes visage de Weleda (10-12€ env.)

Je ne suis pas une fana de produits de beauté, mais quant à en utiliser, autant choisir des produits bio et pas chers. J'ai opté pour les crèmes Weleda : celle à l'iris pour le jour et à la rose pour la nuit. J'aime leur odeur et leur formule non agressive). (Sonia)

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le Bi-Sérum Anti-Soif, Spécial Peaux Déshydratées de Clarins
(54€ env.)
A mettre le soir après le démaquillage et avant la crème de nuit et le matin avant la crème de jour. Fait disparaître les petites ridules et les tiraillements d'une peau sèche sans un film 'gras'.
Il rentre très vite dans la peau, pas d'attente inutile avant l'application et le maquillage après. (Britta)Image_6






La Eight Hour Cream d'Elizabeth Arden
(25€ env.)

la crème miracle, à avoir partout toujours sous toutes ses formes, tube,
pot, stick... pour ses multi-effets : pansement, onguent, hydratant, booster, baume, gloss, réparateur coup de soleil (Biafine puissance 10), pointes cheveux, dartres, brûlures...
Bon d'accord, elle a une texture lourde et épaisse et mieux vaut éviter de la poser en masque à une 1ère rencontre ! mais qui ferait une chose pareille... (Stéphane)


Le sérum Night Peel de Liérac (25€)

lierac_nightpeelJe l'ai gardé longtemps dans ma salle de bain car à la première utilisation, je l'avais trouvé collant et un peu agressif. Pourtant, il y a quelques semaines, je m'y suis réintéressée. Oh miracle ! je me réveille le matin avec un tein plus clair et une très bonne mine ! (Rosa)


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Le gommage doux purifiant d’Avène (12€ env.)

Pas trop agressif, il gomme en douceur la peau. Je l’utilise tous les deux jours pour prévenir les petites imperfections, étant donné que j’ai une peau mixte, tendance à imperfections. (Pauline)



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LE CORPS 

Le gant de gommage (Lafayette Beauté) 
Un geste que je fais 3 à 4 fois par semaine sur tout le corps qui rend la peau toute lisse, évite les petits boutons sur le haut des bras et les fesses et stimule la circulation.
(Britta)

Cattier___Gel_Douche___Mous

Les crèmes moussantes corps & cheveux bio de chez Cattier (9,50€)

En vente dans les magasins bio & chez monop. Ils ne coutent pas cher, sentent très bons, sont pratiques (2en1) pour toute la famille et en plus, c'est bio, que demander de plus ? (Patricia)LaitCorpsClarins



Le lait corps express hydratant vivifiant de Clarins (34€ env.)

Il correspond à mon mode de vie de jeune citadine pressée. Il pénètre dans la peau très rapidement et permet de s’habiller dans la foulée et en plus, j’adore son odeur exquise, fraiche et subtile. (Pauline)

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LES CHEVEUX
La Crème Nivéa (2,40€)
petit tuyau de coiffeur de studio : une mini-noisette de nivéa réparti dans les cheveux, c'est une merveille de brillance sans alourdir.
et comme une vieille pub des années 60, ça sert à tout!
il paraît même que c'est un excellent rénovateur de cuir. c'est dire ! (Stéphane)

L'huile de Palme

huile_palmeJe prends grand soin de mes cheveux. Rien ne vaut l'huile de palme pour mes boucles dorées qui ont tendance à sécher avec le vent et le soleil. La plus connue est la Léonor Grey. Moi, je préfère me ravitailler chez Mimi Coiffure (angle rue Ste Catherine et rue Alsace-Lorraine), nettement moins chère, et toute aussi efficace ! (Géraldine)


vernis


LE MAQUILLAGE
le Vernis Rouge-Noir de Chanel (20€ environ)
même si on a bien essayé la rehab en s'usant l'ongle avec du Blue Satin, Cosmic Violine, Black Sat
in, Fire, Pirate, Vendetta, Lily Beige, White Satin et autres Kaléidoscope (!) on y revient toujours : une it-nuance indéfinissable et inimitable. (Stéphane)

poudre_shisheidoLa poudre pureness de shisheido (33€ environ)

Mon produit phare maquillage : elle est à la fois compacte & très nature, elle évite les placards sur la peau. Seul hic : son prix !!! mais je me console en me disant qu'elle me dure environ 6/8 mois... (Patricia)


Le mascara Telescopic (14€ environ) TelescopicMascara

J’adore sa brosse qui peigne les cils, les sépare et les maquille sans les alourdir. Elle ressemble à une sorte de peigne très fin. Il tient bien et ne coule pas. Bon rapport qualité/prix. (Pauline)

Rosa Rose


 

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10 juin 2009

Les nouvelles familles

J’ai été assez sidérée en tombant sur la pub du nouveau Grand Scénic qui s’adresse aux « nouvelles familles ».

En gros, le narrateur, un père de famille quadra commence sa tournée par Théo, le fils qu’il a eu avec sa 1ère femme, avant d’aller récupérer les jumeaux de la seconde, avec qui il a eu sa dernière fille Marie, et de retrouver son fils jusqu’ici caché, Tom, sans oublier le fils des voisins…

J’ai d’abord trouvé ça plutôt séduisant et gai, mais quelque chose m’interpellait… alors je suis allée la visionner sur U-Tube et là je suis tombée sur une multitude de critiques…
Hum… Moi dont les parents ont divorcé quand j’étais toute petite, se sont remariés chacun de leur côté et m’ont donné chacun une sœur (ou devrais-je dire une demi-sœur… berk). J’ai deux familles et deux sœurs, qui selon leur propre formule se nomment entre elles « la sœur de ma sœur qui n’est pas ma sœur ! »
Bref, toute mon enfance, et toute ma vie, j’ai toujours trouvé que j’avais un schéma familial assez compliqué… avant de tomber sur la pub Renault. Et là, tout d’un coup, je me retrouve dans la norme !

Faut-il se réjouir que les familles recomposées soient à ce point banalisées ? Je n’en suis pas sûre… Je ne veux pas dire que cela me choque, loin de là, et je serais bien mal placée. Mais présenter de manière aussi idyllique des chemins de vie qui portent aussi en eux de la souffrance, à commencer par celle des enfants, c’est un peu irresponsable selon moi. Une famille ne se compose et se recompose pas aussi facilement. Et cela peut encourager certains parents à aller un peu plus vite dans la reconstruction, que la capacité d’un enfant d’intégrer ces nouveaux schémas.

Mais mon avis sur la question n’est pas totalement tranché, le vôtre m’intéresse…
Rosa Rose

8 juin 2009

Une expo à la Base sous-marine

A corps découverts...exposition_alain_bergeon_robert_keramsi_04

C’est d’abord un choc visuel : dans les souterrains obscurs de la base sous-marine, les toiles d’Alain Bergeon et les sculptures –véritables personnages grandeur nature- de Robert Kéramsi, se répondent. Elles évoquent à elles deux, toute une palette d’émotions humaines. On peut être effrayé... et quitter les lieux en courant. Moi, j’ai aimé. Je me suis laissée surprendre par ces « armées » de personnages en marche ; j’ai scruté leurs visages en matériau brute (fil de fer, ciment, filasse), rêvé en contemplant leurs ombres, plongé dans les peintures de baisers et d’étreintes qui leurs répondent sur les murs. Quelle mise en scène ! Un voyage au bout de la nuit, au bout de l’humain.

A corps découverts, Bergeon (peintures) et Keramsi (sculptures)

Jusqu’au 5 juillet à la Base sous-marine de Bordeaux. Entrée gratuite. Ouvert de 14h à 19h, sauf lundi et jours fériés.

Philomène

5 juin 2009

Grand prix des lectrices du ELLE

La semaine dernière, j'ai assisté au 40e Grand prix des lectrices du Elle aux Salons France-Amérique (Paris-8e)

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J'étais très heureuse d'y assister car l'écrivain qui a remporté le grand prix n'est autre que Claudie Gallay avec Les déferlantes. Son nom vous dit certainement quelque chose puisqu'elle est dans les meilleures ventes de romans depuis plusieurs mois. En ce qui me concerne, je l'avais découverte il y a quelques années avec Seule Venise. Il était question d'une narratrice blessée, qui se refugiait dans une Venise hivernale et brumeuse, et qui rencontrait toute une galerie de personnages étonnants et attachants.
Par la suite, j'ai aussi adoré Dans l'or du temps, l'histoire d'une amitié qui se tisse entre un narrateur vaguement déboussolé et une vieille dame acariâtre.
Pour ceux qui n'ont pas lu Les Déferlantes, on retrouve une fois encore ce personnage de femme blessée. L es canaux embrumés de Venise ont laissé la place aux chemins escarpés de La Hague. Employée par le Centre Ornithologique de Caen pour observer les oiseaux migrateurs, celle dont le prénom ne sera jamais révélé, erre de longues heures à travers les landes normandes pour surmonter la perte insupportable de celui qu’elle aimait. Par un jour de tempête, sa solitude va rencontrer celle de Lambert, tout aussi meurtri qu’elleImage_1, revenu sur les lieux du naufrage de ses parents. Ce drame, vieux de plusieurs décennies, semble encore très présent et va bientôt réveiller les secrets et les haines enfouis.

Il faut prendre le temps de suivre la narratrice, au gré de ses rencontres et de ses longues déambulations avant d’être happé par le style elliptique. Les scènes courtes se succèdent et se nouent pour faire resurgir le passé. La tempête inaugurale du roman semble présager celle qui va se déchaîner sur les personnages. L’écriture ressemble au paysage : abrupte et dépouillée. Une volonté manifeste de l’écrivain d’éviter toute recherche stylistique au profit d’une vérité qui nous entraîne dans un univers romanesque sans fioriture.
Comme toujours chez Claudie Gallay, les existences prennent sens en se frottant les unes aux autres. Avec patience, elle ébauche des personnages pleins de sincérité et de profondeur, marqués par l’histoire, recelant de secrets trop longtemps tus, qui en se dénouant, se révèlent comme les clés des destins croisés.

J'ai été aussi très touchée de rencontrer Claudie Gallay en personne. Cette enseignante est très loin du petit microcosme parisien et a fait preuve d'une modestie très touchante. Elle s'émerveillait sans cesse de ces lectrices venues des 4 coins de la France qui ont toutes voté pour elle...

Rosa Rose

5 juin 2009

Une macarons party qui fait réagir !

Vous avez été nombreux à nous écrire après notre macarons party !
Si les premiers commentaires étaient plutôt sympathiques (nous aussi on a envie d'y participer), il semblerait que les résultats en aient choqué quelques-uns...
Ecrire que nous avions formé "un véritable jury professionnel" était évidemment une boutade. D'ailleurs, dès les premières lignes, nous avons précisé qu'il s'agissait d'une réunion entre copines. L'idée était juste de tester -en toute honnêteté et neutralité- des macarons bordelais. Chacune a joué le jeu en ignorant la provenance de chaque assiette. Nous avons été les premières surprises par les résultats !
Qu'ajouter de plus, si ce n'est qu'être journaliste (ce qui n'était pas le cas des autres participantes) n'apporte aucune compétence particulière pour ce genre de dégustation. Nous avons fait ce test avant tout en tant que gourmandes !

Philo Rosa

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19 mai 2009

Une parenthèse espagnole

297J'ai lu... J'ai aimé...

Habituellement, Sylvie Gracia passe son temps à lire et corriger des manuscrits, plutôt qu'à en écrire. Cette éditrice du Rouergue (maison qui édite entre autres Claudie Gallay) s'essaie pour la 5e fois à l'écriture pour les très pointues éditions Verticales.

Pas d'intrigue qui vous tient en haleine dans ce roman, mais plutôt une série de scènes extrêmement touchantes. Parmi elles, l'échappée sur le périph du narrateur (un prof quinquagénaire) accompagné de gosses de la cité, ou encore sa rencontre avec les rescapés de l'incendie de l'hôtel de l'Opéra. (Ce drame qui causa durant l'été 2005 la mort de plusieurs africains vivant dans ces hôtels parisiens insalubres). Le roman pourrait être juste écrit pour cette scène d'une force inouïe, d'où s'échappe la rumeur des sacrifiés de notre société : "Le micro a craché, une voix est venue, éraillée, Nous travaillons pour vous, nous faisons vos poubelles, nous faisons vos ménages, la voix montait du ventre vers le ciel gris barré de nuages".

Deux figures viennent hanter l'auteur tout au long du roman : celle de Luz, une femme qu'il a aimée mais qui s'est auto-détruite. Et celle de son père, réfugié espagnol qui a fui le franquisme, et qui va l'entraîner, avec ses filles, dans un périple dans son village natal : la fameuse parenthèse espagnole. Là, enfin, les deux histoires vont s'effleurer, avec beaucoup de finesse, à l'instar de ce roman : "Luz est à mes côtés, silencieuse pendant ces milliers d'heures passées à la recherche du tombeau dans lequel j'embaume sa vie, comme j'embaume celle de Ramon, de Capa et d'Orwell, ou bien d'Antonio".

Rosa Rose

19 mai 2009

Soirée "Apportez votre livre !"

Le concept de cette soirée m'a été conseillé par ma copine Emmanuelle.
Le principe est simple : vous invitez quelques amis (qui ne se connaissent pas forcément) et vous demandez à chacun de porter un livre "coup de cœur" (aussi bien roman que BD ou livre de recettes) et quelque chose à grignoter ou à boire. L'idée est que chacun fasse découvrir aux autres le livre de son choix, et peut-être donne envie à certains de s'y plonger. L'idée secondaire est de passer une soirée en bonne compagnie sans passer la moitié du temps dans la cuisine... ce qui me convenait carrément !

Nous avons donc testé cette soirée, en petit comité pour une première...

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Le choix des participants

Philo, elle a choisi de faire découvrir le l'écrit sous toutes ses formes. Elle avait ainsi choisi une grande enveloppe des éditions Mot@Mot autour du mot Carte. Elle nous a fait partager son enthousiasme et son impatience à l'idée de découvrir les petites surprises contenues dans cette enveloppe. En effet, il existe tant de nuances autour du mot Carte. Chaque créateur a laissé libre cours à son imagination. "L'écrit peut toujours surprendre, et il existe des livres pour tous les goûts" a-t-elle conclu, facétieuse.

Sonia avait décidé de nous parler d'un auteur bordelais injustement oublié. Raymond Guérin est une figure littéraire importante de l'après-guerre. Sonia n'a pas retrouvé dans sa bibliothèque l'œuvre initialement choisie qui était La peau dure ou le monologue de 3 sœurs liées par un même tragique destin à la fin des années 40. Elle a donc porté Les poulpes un pavé de 600 pages qui reprend l'expérience concentrationnaire de l'auteur. Parler des camps de concentration avec réalisme et d'une plume enjouée, c'est apparemment la prouesse de Guérin.

Sabine a d'abord entendu Alexandre Jollien parler sur France Inter, et très émue par son témoignage, a acheté par la suite Le métier d'homme. A. Jollien, qui a été victime d'un accident à sa naissance, et qui en a gardé des séquelles physiques, expose dans ce court essai philosophique, comment dépasser nos difficultés. Ainsi l'auteur transforme cette faiblesse dite par les autres en une force formulée par lui.

Alexandre avait choisi Moby Dick de Melville, un fantastique roman d'aventures, que malheureusement, certains considèrent encore comme de la littérature jeunesse. Pourtant, Moby Dick est un roman initiatique, qui a marqué des générations, en commençant par Barack Obama qui le considère comme son livre de chevet. Alexandre nous a expliqué combien il avait été entraîné, à l'instar de l'équipage, par le Capitaine Achab dans sa quête, devenue mystique, de la baleine blanche.

Quant à moi, j'avais choisi un roman sorti en 2003 Le diable sur les épaules écrit par une auteure et poète américaine. J'avais été immensément touchée à la fois par l'écriture sensible et presque lyrique, et par l'histoire de Paula, son frère Julian et leur femme de ménage Sola. A travers les 3 monologues des protagonistes, nous découvrons peu à peu le silence qui les lie, celui d'un événement traumatique qu'ils ont tu pendant des années. C'est ce lien invisible qui va délier une parole salvatrice et ramènera avec elle ces âmes tourmentées dans le tourbillon de la vie.

Bien que nous nous connaissons tous très bien, nous avons abordé ce soir là des sujets plus inhabituels tels que les romans qui nous ont marqués, ceux qu'on n'a jamais compris... C'était à la fois profond et pas du tout prise de tête. Je pense que le choix de chacun était loin d'être anodin. A la fin certains ont échangé des bouquins. C'était aussi très convivial car mes copines avaient toutes amené des tartes (aux asperges, à la tomate et moutarde, au citron...) et le fait de découvrir le repas a aussi fait intégralement partie de la fête.

A refaire !

Rosa Rose



 

18 mai 2009

Elle a changé de métier

Interview express by PhilomèneIMG_4762

Véronique, 45 ans, thérapeute.
Elle travaillait dans la communication, elle a suivi une formation pour devenir thérapeute.
Elle a choisi la Gestalt thérapie, elle nous raconte pourquoi.

Pourquoi as-tu décidé de changer de métier ? Qu’est-ce qui ne te convenait plus dans ton ancien métier ?
L’idée de changer de métier, m’est venue autour de 35 ans. J’avais 2 enfants et toujours en tête la préoccupation de savoir s’ils étaient vraiment bien chez leur nourrice. L’idée de passer à côté de l’essentiel me traversait souvent l’esprit. Côté boulot, ça marchait si bien qu'on me demandait de travailler de plus en plus. J’étais peu disponible pour les personnes qui m’étaient les plus chères et physiquement fatiguée. Dans l’organisation des vacances, la priorité était l’existence d’un mini-club pour s’occuper des enfants... et pouvoir se reposer ! J’avais la sensation de ne pas être « à la bonne place ». Après plusieurs retraites dans des lieux retirés du monde, j’ai décidé d’entreprendre une psychothérapie. Il est vite apparu que faire carrière n’était pas ce à quoi j’aspirais. Cette psychothérapie a été beaucoup plus longue que je ne l’avais imaginé et m’a emmenée beaucoup plus loin. Jusqu’à avoir envie de faire moi-même ce métier. J’ai eu deux autres enfants, puis j’ai décidé de faire une formation de cinq années à L’Institut Français de Gestalt-Thérapie. Les études m’ont passionnée mais je crois qu’à ce niveau là, il faut que cela soit un projet familial…car mon conjoint a dû souvent prendre le relais auprès des enfants.

Est-ce difficile de se lancer dans une nouvelle profession ?
Oui, car c’est une remise en question de ses compétences, de sa capacité à s’adapter à un contexte différent. La question de la reconnaissance sociale se pose aussi (le projet de loi concernant la réglementation du statut de psychothérapeute est tout à fait inacceptable). Puis, même si on se pense peu matérialiste, ce n’est pas très facile d’accepter de baisser de niveau de vie.

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Irvin D.Yalom,
un auteur américain apprécié par Véronique


Qu’est-ce qui te plait dans le métier que tu exerces aujourd’hui ?

J’apprécie beaucoup la flexibilité de mon emploi du temps bien sûr, mais le sentiment de me sentir utile et d’être plus proche de « l’essentiel » l’emporte largement.

Quels sont les avantages et les inconvénients d’habiter Bordeaux quand on doit redémarrer à zéro professionnellement ?
J’ai démarré cette nouvelle vie professionnelle dans une ville que je ne connaissais pas, puisque je venais d’arriver. Au début, je pense que ça n’a pas aidé car dans ce métier, le « réseau » compte beaucoup. Puis finalement le bouche à oreille entre les patients a fonctionné…

Quel conseil donnerais-tu à une femme qui veut se lancer dans une nouvelle voie professionnelle ?
Je lui conseillerais de s’assurer véritablement du « profondément senti » de sa démarche. Etre sûre d’être dans la bonne voie est fondamental pour affronter les difficultés qui ne manquent pas de se présenter (je pense que c’est le cas quelque soit le domaine choisi). Je lui dirais aussi de ne pas sous-estimer les conséquences liées à la perte de l’autonomie financière, même si l’on sait qu’elle est transitoire et momentanée, pour autant ce n’est pas très facile…

Pour en savoir plus…
La Gestalt thérapie, c’est quoi ?
Véronique : dur-dur de résumer en quelques mots une théorie sans la trahir ! Disons que c'est une thérapie qui considère l'être humain dans toutes ses dimensions : on parle toujours d'approche globale, en partant de l’idée que cela ne sert souvent pas à grand chose de "savoir avec sa tête" quand le corps, le ressenti, n'est pas mis en lien. Il y a aussi l'importance accordée au moment présent : "tout est là" le plus souvent, il faut "déplier", c'est à dire dénouer ce qui se passe à l'instant et cela peut nous emmener bien loin... C'est une thérapie qui accorde de la place au corps, au contact direct, à la valorisation des sentiments, à la notion de responsabilité du patient.
Bien que contemporaine de la psychanalyse, en France, la gestalt-thérapie est beaucoup moins connue. Pourtant, un de ses pères fondateurs Frederick Perls (psychiatre allemand contemporain de Freud) était psychanalyste. Il y a des divergences sur la pratique, car le « gestalt-thérapeute » est beaucoup plus engagé dans la relation avec son patient. Sur le fond, elle reste néanmoins beaucoup plus proche de la psychanalyse que des thérapies comportementalistes.
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Dans cet opuscule, Jean-Marie Robine explique
de façon simple et claire la Gestalt-thérapie

Le Centre de Gestalt à Bordeaux :               
IFGT
87 cours d’Albret
33000 Bordeaux



14 mai 2009

Génèse du blog Conceptuelles

Conceptuelles est une histoire d'amitié, mais aussi un coup de foudre intellectuel et un même enthousiasme à faire partager !
Philomène et Rosa Rose sont deux journalistes vivant à Bordeaux. Avec leur famille respective, elles ont quitté Paris pour la capitale Girondine en septembre 2005, mais leurs chemins ont mis deux années supplémentaires avant de se croiser. En janvier 2008, elles ont créé, avec leur amie Claudia, le bureau Conceptuelles. Le blog a mis une année supplémentaire avant de voir le jour...
Bien évidemment, Philo et Rosa ne sont pas leurs vrais prénoms, mais elles ont choisi de se cacher derrière ces jolis pseudos pour éviter toute interférence avec leur métier, et pour parler en toute liberté.
Elles ont en commun le goût de la lecture et de l'écriture (nos lectures). Elles ont la même passion de leur métier qui leur permet de faire régulièrement de nouvelles rencontres, enrichissantes et passionnantes (nos rencontres). Elles aiment suivre l'actualité, la commenter, en tentant de lui apporter une dimension plus régionale (nos débats). Et enfin, sillonnant infatigablement la ville sur leurs vélos ou à pied, elles aiment faire partager leurs coups de cœur, leurs bons plans et bonnes adresses (nos découvertes).


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(Merci à Patrick Bégo et au club Pernod pour leur aimable accueil sur leur belle terrasse de la cité mondiale)

14 mai 2009

Macarons Party !

Comment se faire plein de meilleures copines ? En organisant une macarons party...
Le principe est simple, j'ai décidé de tester 4 marques de macarons bordelais réputés. Bien sûr, je ne vais pas me faire que des amis, car il y a deux gagnants... et deux perdants.
Pour cette petite expérience, j'ai convié mes petites camarades à former un véritable jury professionnel et quelque peu gourmand !

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Au boulot !

Nous étions donc 8, mercredi 13 mai, à tester les différents macarons à l'aveugle. J'étais en effet la seule à connaître leur provenance. Je tiens à préciser que tous avaient été achetés dans l'heure précédent notre test.
J'avais distribué à chacune une fiche d'évaluation, où elle donnait son avis sur l'aspect (couleur, forme) le craquant du biscuit, le fondant du cœur et bien sûr, le goût...
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     M Le Macaron             Baillardran                   Larnicol                  Antoine

Assiette 1 : M Le Macaron (13,20€/12 macarons)
L'aspect brillant, pailleté, les couleurs acidulées et très peps ont séduit la majorité, à l'exception de Philo et Sabine qui les trouvaient un poil trop artificielles. Côté goût: aïe, ça coince de part et d'autre... Beurk disent Philo et Sonia au parfum coquelicot. Souvent trop sucrés, ils perdent en goût. Et re-aïe : certains ont la ganache un peu sèche et le biscuit un peu dur... Ce qui explique qu'ils aient été saqués. Dommage car on apprécie l'originalité des goûts et le packaging résolument peps !
Moyenne générale : 9/20

Assiette 2 : Baillardran (14,40€/12)
Personnellement, leur couleur délavée ne m'emballe pas trop, et comme le fait remarquer Sonia, ils sont assez plats et ternes. Philo, Patricia et Sabine trouvent leur aspect plutôt naturel et artisanal. Question goût, c'est un régal : très moelleux, frais, aux goûts classiques, identifiables. "Humm le nutella !" s'enthousiasme Poulie. Klara, elle, a flashé sur le parfum nougat. Et moi qui ai testé TOUS les chocolats de la sélection, je peux vous dire que c'est le chocolat le plus cacaoté et le moins sucré, bref, mon préféré !
Moyenne générale : 15,8/20

Assiette 3 : Larnicol (6,50€/12)
C'est ce magasin qui vient d'ouvrir cours de l'Intendance qui m'a donné envie de lancer ce test. Mais là encore, grosse déception. Les couleurs, comme les goûts ont fait l'unanimité : vraiment trop artificiels ! On peut juste les repêcher pour le prix (moitié moins chers que tous les concurrents) et leur texture agréable.
Moyenne générale : 9,5/20

Assiette 4 : Antoine (10€/12)
Patricia et Philo ont aimé l'aspect de ces macarons : "élégants, naturels..." et Poulie les a trouvés esthétiquement parfaits ! Côté goût : on se pâme sur cette ganache "fondante, légère, crémeuse, et pas trop sucrée, ni trop grasse" (Klara, Philo) tandis que Poulie les juge "très subtils" et craque totalement pour le cassis-menthe. Philo qui a testé tous les citrons, a élu celui-ci. Sonia, elle, ne s'est toujours pas remise du passion-coco... et moi non plus d'ailleurs ! On remarque au passage le prix abordable, mais bien plus intéressant en sachet qu'en boîte (16€ les 12 !)
Moyenne générale : 16,1/20             THE WINNER !


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C'est prouvé scientifiquement : les macarons donnent le sourire !

Résultat des courses : On a avalé chacune 1500 calories en une heure, mais on s'est tellement amusées qu'à la fin, les suggestions pour de nouveaux tests (pain, foie gras, thé, sushi, glace...) ont fusé. A suivre...


Rosa Rose


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